URUBUGA RUGAMIJE GUTANGA INAMA NZIZA KU BINTU BITANDUKANYE, KU BANTU BOSE, MU MIRIMO YOSE,AHO BABA AHO ARIHO HOSE.
Friday, May 3, 2013
Crises et épreuves sont deux choses différentes
IYI NKURU NYIKUYE MURI TOPFAMILLE NTACYO MPINDUYEHO, KUGIRANGO NYISANGIZE ABAZI URU RURIMI.
Ne me dites pas de me réjouir de la maladie qui me colle depuis plus de 10 ans, parce que dans la Bible il est écrit : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés ». Jacques 1.2.
Par contre, je peux vous dire aujourd'hui que j'ai appris à me réjouir malgré mon corps souffrant, parce que je suis sortie de la crise de foi qui allait avec cette épreuve.
Lorsque je me suis convertie, j'ai connu une période de lait et de miel, de victoires. Et puis sont venus des échecs et des épreuves. Au début, je combattais avec ma foi toute neuve en proclamant la parole de Dieu et en ordonnant à Satan de sortir de ma vie, tout en implorant Dieu pour qu'il me guérisse de mes bobos ou ceux de mes enfants, pour qu'il redresse nos finances ou permette la mutation de la collègue fatigante ou du chef sans cœur … bref, une relation très intéressée : du donnant donnant.
Avec la pathologie sclérose en plaques qui s'est imposée, j'ai été confrontée à une épreuve de plus grande envergure qui me touchait au plus profond de mon être. Ma foi a été fortement ébranlée dans le temps d'attente d'une guérison. Elle est venue au bout de deux années difficiles mettant fin je pensais, à un temps de crise profonde. Mais je me trompais, l'avenir me montrera que Crise et épreuve sont deux choses différentes : pour sortir de la crise, on ne sort pas forcément de l'épreuve, et parfois on peut sortir de l'épreuve tout en restant en crise.
Quand j'ai rechuté de la sclérose en plaques trois ans après la guérison dûment constatée médicalement, puis témoignée devant les foules, cette nouvelle tribulation a été vécue différemment parce que j'ai affronté et je suis sortie de la crise qui allait avec.
Et pour cela, deux choses : il m'a fallu accepter (consentir) et m'abandonner à Dieu. On n'accepte pas le mal en soi, on ne loue pas Dieu parce qu'on vit un deuil, une maladie, un divorce, un chômage, etc. Mais on peut accepter que des épreuves arrivent. Consentir, c'est reconnaître que je peux ne pas comprendre ce qui arrive. Tout en refusant de douter de l'amour de Dieu et en refusant la révolte, j'ai accepté de ne pas comprendre et de faire confiance à Dieu qui comprend tout.
Accepter, c'est donc refuser de baisser les bras face à l'épreuve. Et c'est là qu'on peut apprendre à se réjouir tout en étant dans l'épreuve.
On pourra alors sortir de la crise et devenir productif pour Dieu car Il va œuvrer dans notre faiblesse. Le verset : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12.9) trouve alors tout son sens. On se met au service de Dieu (et donc des autres – ou l'inverse) malgré l'inconfort de notre situation. Mais comme Dieu agit dans notre faiblesse, les bénédictions seront grandes, je peux vous l'assurer.
Le désert traversé pendant la crise, m'a permis de mieux comprendre son amour, puis d'espérer malgré les circonstances qui ne s'y prêtent pas.
Je suis sure d'une chose : le Seigneur aime la personne que je suis maintenant, parce qu'à travers les difficultés de la maladie, je sais qu'il est là et que j'acquiers une maturité avec Lui, inexistante lorsque je n'avais que du lait et du miel. Et Lui œuvre en moi et par moi, si faible que je sois !
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